Si une mauvaise maîtrise de la langue constitue un frein à l’emploi ou à l’insertion sociale, en France, les critères très restrictifs excluent de nombreux ressortissants étrangers de ces formations. Une absurdité à laquelle l’association marseillaise « À voix haute » remédie en proposant des cours adaptés et ouverts à tous, sans conditions. 140 personnes bénéficient déjà de cette initiative et autant sont toujours sur liste d’attente. Car, à travers sa démarche, « À voix haute » joue aussi un vrai rôle d’émancipation pour des populations parfois fragilisées. Reportage dans les locaux de l’association.
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