C’est pour sortir des logiques de marché défavorables au monde agricole (entre autres) que les associations et coopératives se saisissent des outils financiers existants, à l’instar des foncières solidaires. Objectif : lutter contre la spéculation immobilière mais aussi protéger les terres agricoles en les considérant comme un bien commun.
Les foncières solidaires sont ainsi des structures financières qui permettent aux agriculteurs et aux citoyens d’investir dans la terre et de la gérer collectivement.
Ainsi, en achetant des parts dans une foncière solidaire, les investisseurs peuvent soutenir des projets agricoles locaux tout en bénéficiant de rendements financiers. Pour autant, la boucle se veut vertueuse puisque les foncières solidaires portent l’ambition de préserver les terres agricoles pour les générations futures et de les maintenir à disposition des agriculteurs plutôt que de les vendre à des fins spéculatives.
Un modèle qui a été utilisé avec succès dans plusieurs régions du monde, permettant de soutenir les communautés rurales en leur offrant un accès à des terres agricoles abordables et durables. Il a également contribué à la revitalisation de certains territoires en encourageant l’installation de nouveaux agriculteurs et en maintenant l’activité économique dans ces zones.
Pour les communautés rurales en difficulté, les foncières solidaires représentent véritablement un moyen innovant de reprendre le contrôle de leur foncier et de protéger leurs terres, devenues un bien commun pour les générations futures…