Dans le sillage de la COP26, Genève a annoncé ses aspirations à devenir une plateforme mondiale de la finance durable.
La finance durable est un secteur de la finance qui s’attache à prendre en compte des critères ESG, c’est-à-dire reliés à l’environnement, au social et à la gouvernance (les trois principaux facteurs permettant d’évaluer le caractère durable d’un investissement). Plus largement, la finance durable regroupe l’investissement socialement responsable, la finance solidaire, la finance verte et plus généralement l’investissement responsable. Et la finance durable constitue une nouvelle opportunité pour Genève, deuxième ville la plus peuplée de Suisse après Zurich. La ville est déjà reconnue comme une place financière importante avec le microcosme international rassemblé autour des Nations unies. Le grand défi des prochaines années pourrait être de faire en sorte que ces deux milieux collaborent.
Établir sa position de leader dans les investissements bénéfiques à l’environnement
La Suisse a ainsi proposé Genève comme plateforme du développement durable. Le Conseil fédéral a proposé d’accueillir à Genève l’un des principaux sièges du Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité (International Sustainability Standards Board). Cet organisme a pour mission de définir les normes mondiales sur l’économie durable et s’adresse donc aux entreprises.
Les atouts de Genève ?
La ville est traditionnellement un hôte d’organisations internationales et d’ONG, de plus, la Suisse est un pays engagé dans la mission d’un monde plus écologique et responsable : le pays compte bien réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici 2030 et à atteindre le 0% en 2050. La décision sur l’emplacement du siège sera donc prise avant la fin de l’année.