Longtemps hésitantes, voire hostiles, les grandes entreprises françaises adoptent désormais les principes du développement durable, notamment pour le recrutement de leurs collaborateurs. Exemple chez Engie
Depuis ces dernières années, les initiatives ne manquent pas. Que ce soit du côté de Veolia, Danone, Engie, la Maif ou encore le groupe Yves Rocher, de nouvelles pratiques inspirantes émergent de toute part.
Avec le plan de transformation “Impact 2023” chez Veolia, l’adoption du statut d’entreprise à mission pour Danone et quantité d’autres exemples, on constate avec bonheur que le monde des affaires multiplie les actions écologiques et sociales.
En progressant sur ce chemin vertueux, les entreprises françaises manifestent leur envie d’accompagner la société dans sa quête d’un monde plus propre et responsable.
C’est notamment le cas d’Engie. Le groupe industriel spécialisé dans les énergies a signé 2500 contrats d’alternance l’année dernière. Ils concernent pas moins de 10% de l’ensemble de ses salariés ! Un chiffre étonnamment important, porté par les convictions de Claire Watsand, directrice générale par intérim : “Quand nous embauchons un jeune après sa période d’apprentissage, c’est à la fois une bonne manière d’exercer notre responsabilité sociale et un facteur d’efficacité économique”. En parallèle, le groupe s’active pour faciliter l’engagement des jeunes issus des quartiers défavorisés et dynamiser la mixité sociale.
Une initiative bienvenue pour redonner de l’espoir en ces temps difficiles. À rebours des idées de Comte-Sponville, le capitalisme ne pourrait-il donc pas finir par rimer avec vertu ?
